Le passage m’ayant particulièrement choqué se situe de la page 156 ligne 14 à la page 157 ligne 5 :
« Si nous le suivions encore avec plaisir dans ses randonnées généalogiques, c’était pour faire la soupe. Je m’explique… Arrivés dans un patelin quelconque, nous laissions M. Rezeau compulser les registres et nous allions « nous promener du côté de l’église ». Nous y allions effectivement, car il s’agissait non de la visiter, mais de rafler les livres de messe et de les précipiter dans les bénitiers ou les fonts baptismaux. Généralement, les églises de campagne sont désertes l’après-midi. Nous étions bien tranquilles. Coincer le mécanisme de l’horloge en introduisant un silex entre les dents du gros engrenage, chier dans le confessionnal à l’endroit même où s’assoirait le curé avant de tirer le volet sur sa pénitente, éteindre la lampe du sanctuaire qui veille au creux aérien de son bocal de verre teinté, donner aux lampadaires longuement suspendus un immense mouvement de pendule, monter au clocher pour retirer les cordes, en fermer la porte à double tour et jeter la clef (quand nous ne la conservions pas pour notre collection), tracer au fusain des inscriptions injurieuses sur les murs ou retoucher au stylo le texte des publications de bans… tels étaient nos jeux, détestables, j’en conviens ».
Ce passage m’a particulièrement choqué car je ne pensais pas qu’ils pouvaient en arriver là même avec la mauvaise éducation de leur mère.